Plus de libertés pour chacun dans l’organisation de son travail et plus d’emplois d’ici 3 ans
Comme indiqué en introduction du texte que la CFTC et 4 autres organisations syndicales, ont signé vendredi dernier, cet accord « s’appuie sur les dispositions du Nouveau Contrat Social (NCS) qui perdurent ». Pour autant, certaines compensations ont été obtenues :
- Une garantie de production en France d’un million de voitures par an sur toute la durée de l’accord (3 ans), associée à de réelles avancées sur le cadrage de la flexibilité en usine (primes, limitation de la modulation…).
- L’engagement sur 1000 recrutements en France en CDI sur 3 ans.
- L’extension de la PVG à l’ensemble des Cadres (donc les postes « F ») et des TAM au coefficient 395 (et aux Agents de Maîtrise).
- L’accès de tous les employés, TAM et cadres hors production au télétravail à la demande, à concurrence de 25 jours par an (formule non cumulable avec le télétravail « traditionnel »).
- Un accord d’intéressement garantissant un plus juste partage des richesses de l’Entreprise.
- La continuité du congé sénior à 24 mois (La Direction ayant prévu initialement de le ramener à 18 mois pour les cadres (les mesures spécifiques des sites de Poissy et St Ouen continuant classiquement jusqu’à leur terme).
Un accord de transition…
L’accord précédent (NCS), avait été signé alors que l’entreprise perdait 200 M€ par mois. Celui-ci, signé alors que PSA a renoué avec les bénéfices, permet de mettre en place les conditions nécessaires à la croissance de notre Groupe. Pour la CFTC, il s’agit, dans les conditions actuelles, d’un bon accord, parce qu’au global, équilibré entre les efforts demandés, et les contreparties obtenues.
Par définition, une négociation est faite de renoncements. Bien sûr, nous n’avons pas obtenu satisfaction sur tous les points que nous réclamions. Nous avons donc 3 ans devant nous pour faire bouger les lignes. Avec cet accord, le Groupe se donne les moyens d’entamer une phase de « croissance rentable ». La question à venir, essentielle, sera donc, pour nous, « à quoi, et à qui, serviront les fruits de cette croissance » ? L’accord d’intéressement que nous avons obtenu est, au travers des principes qu’il met en œuvre, un bon accord. Pour autant, les montants à distribuer, en cas de croissance significative du Groupe, ne seront vraisemblablement pas encore à la hauteur de ce que nous estimons être un juste retour financier pour les salariés. Sur ce point, comme sur d’autres, la CFTC continuera, dans les trois ans qui viennent, à proposer, à négocier, pour que progresse le bien commun du Groupe… qui doit être aussi celui de ses salariés !