Suite à la détérioration de la situation des salariés d’Aulnay-Sous-Bois, empêchés, par une minorité, de travailler dans des conditions garantissant leur sécurité et leur liberté de travail, un accord de phase transitoire pour les Salariés d’Aulnay a été signé, (après avis favorable du CCE avec 18 voix pour et 2 contre, le 15 février 2013) Cet accord a permis à certains Salariés qui le souhaitaient, de partir en mobilité interne sans attendre la mise en place du PSE.
Cet accord, signé dans l’urgence, montre bien dans quel contexte les négociations sur le PSE se sont déroulées, tant en centrale que dans certains établissements du groupe.
La CFTC condamne sans détour le comportement des certains syndicats, qui ont préféré souffler sur les braises plutôt que de chercher une solution pour les salariés.
Notre position était claire depuis le début. Concernant la nécessité du plan lui-même, nous avons pris le temps de la réflexion et choisi de faire intervenir le cabinet SECAFI pour nous éclairer (tout en sachant que la Direction avait déjà pris sa décision)
Durant cette phase d’analyse, le cabinet SECAFI nous a confirmé qu’une restructuration était bien nécessaire :
Dans un contexte de surcapacité durable, SECAFI confirmait en effet que le scénario d’arrêt de production à Aulnay était la moins mauvaise solution. La performance de ce site et les efforts continus du personnel ont été vains, renforçant le sentiment d’injustice exprimé par les salariés qui n’ont jamais démérité.
Quant à Rennes, la baisse d’activité est jugée conjoncturelle. L’arrêt de la PF3 est programmé, mais l’affectation d’un nouveau projet autour de BVH2 offre des perspectives qui doivent amener à se poser la question du maintien de l’emploi, y compris en faisant revenir des activités dont le site s’était séparé.
En clair, la Direction du groupe avait tout mis en œuvre pour que la seule solution viable soit la fermeture d’un site et la baisse considérable de celui d’un autre.
Ceci étant dit, la CFTC a décidé de négocier pour que les mesures du PSE soient, pour les salariés, les meilleures possible . Et cela, sans vouloir faire croire, ou laisser espérer aux salariés que nous obtiendrions des mesures financières d’accompagnement dignes des gagnants du loto, mais en ayant toujours à l’esprit qu’une solution pour chacun devait être trouvé et mise en place, pour que tout le monde ait un emploi stable demain dans le groupe ou en dehors du groupe.
Nous avions dit que nous suivrions les experts. Les experts ont dit qu’il fallait une restructuration.
Nous avons donc négocié pour obtenir le maximum tout en prenant en compte la situation du groupe, et les conclusions de SECAFI ont éclairé notre position.
Même si l’accord n’est pas à la hauteur des espérances de chacun, nous avons tenu compte du contexte de l’entreprise et donnons un avis favorable aux mesures du PSE.